Sir L. un artiste peintre contemporain



A propos de Sir L.

« Des femmes étranges se détachent sur fond blanc. Les formes immédiatement lisibles, proches des imageries populaires, jurent avec les habitudes rétiniennes du public. Devant ces corps graphiques et longilignes, fesses outrageusement proéminentes et tailles fines à l'excès, on s'arrête [...] Sir L. s'attache à inventer un nouveau classicisme, allant ainsi toujours plus loin à l'encontre du goût du jour. Il peint le ciel, des essaims de fleurs qu'il transpose en tapis. Il peint surtout la femme en déshabillé, montrant sa nudité dans un rendu fluide et sensuel, exaltant les couleurs chaudes. Ses femmes [...] regardent le regardeur droit dans les yeux, assument leur corps avec fierté. Le dessin, très personnel, rompt délibérément avec le stéréotype du corps académique. Peindre un corps sans se servir des ruses techniques enseignées aux Beaux-Arts - tout comme pour Cézanne faire rentrer la montagne Sainte-Victoire sur une surface de quelques centimètres - est une prouesse individuelle. Le dessin de Sir L. apparaît saisissant, tel un poème en vers libres. Combattre les horreurs du monde à travers la beauté fut son unique crédo. »
Ileana CORNEA - Artension nov.-déc. 2021

« C’est trop peu dire que Sir L. soit le chantre d’un nouveau classicisme, savant de facture, dense de contenu, messager d’un humanisme qui s’annonce, et d’abord soucieux de représenter le réel et l’imaginaire des hommes d’aujourd’hui. Sans doute l’oeuvre manifeste-t-elle ces préoccupations de générosité, la volonté de transmettre un idéal, de faire partager un élan. Mais elle est avant tout d’un indépendant irréductible... J’y décèle plusieurs lignes de force...Tout d’abord la montée vers la lumière, spirituelle j’entends, à laquelle je rattache ces curieux pastels Nuages et fleurs de 1993, où les nuages étaient des fleurs, les fleurs nuages, exercices de style dans cette zone entre pensée informulée et rêve dirigé... J’admire le rayonnement diffus de l’oeuvre, la densité interne, une singularité sans affectation, cette qualité de mystère qui subsiste, dans l’oeuvre entière, qui est pour moi la seule marque, assurément rare, de la dimension profonde de l’authentique. »
Roger BOUILLOT - France Musique

« Une technique éblouissante, un savoir faire époustouflant. Un travail consacré tout entier à la beauté. »
Pierre BRISSET - L’Oeil

« ...Voici un artiste qui se réclame d’une peinture de sentiment populaire. Ilse souvient que Roland Barthes recommandait d’écrire fictivement classique et il propose de faire de même en arts plastiques. Ce sera un bon moyen d’en finir avec les pseudo-avant-gardes et de revenir au métier, sans lequel il n’est pas de communication avec le plus grand nombre. »
Jean-Luc CHALUMEAU - Arts Opus International

« Les poètes chinois célèbrent les nuages, Sir L. les exalte sur la toile. Lepeintre transforme contours et couleurs en un jardin merveilleux, métamorphose les nues en de chatoyantes floraisons ou des fleurs enconstellations, qui retombent en une giboulée d’étoiles. Dans la multitude,j’entends quelqu’un qui invoque et murmure. Je pense à un vers de la dynastie Song : "Cette nuit, le vent d’est a soufflé et ont éclos les fleurs de mille arbres, ainsi que s’entamait la chute des étoiles, telle une prodigieuse averse. »
CHEN YING TEH, peintre-poète, critique d’art, revue Artist, Taïwan

« Il est des artistes qui, pour reprendre le mot d’un de leurs porte-parole Sir L., oeuvrent « dans un esprit de continuité plutôt que de rupture avec l’histoire de l’art, sans passéisme mais en prise sur notre temps. »
CLAUDE LIBERT - Le Figaro

« Plus de motif central, plus de bordure, plus de répétition, plus de géométrie, plus de rythme trop aisément repérable. L’espace n’est plus encadré : il n’y a plus ni haut, ni bas, ni frontière. Les fleurs de ses tapis ignorent l’ordonnance des parcs à la française ; elles ne rivalisent pas non plus avec les roseraies persanes. Elles ont oublié l’arbre où elles ont poussé, le jardin qu’elles ont embelli. Elles existent avant tout par elles-mêmes et pour elles-mêmes, autogènes et primordiales. L’immensité où elles évoluent s’affranchit du silence oppressant des deux infinis de Pascal : elle reçoit, de leurs couleurs, la voix et la beauté...Comment pourrait-on sentir le monde ou contempler les cieux, si l’on n’en portait pas en soi l’intuition et le modèle ? C’est pourquoi les fleurs qui éclairent « en flammèches » les ténèbres de l’inconscient roulent en même temps dans l’espace sidéral comme « les constellations » d’où est né l’univers Ce sont là les deux infinis vers où nous entraînent les tapis de Sir L. Ses fleurs sont à la fois les premières lueurs de la pensée et les manifestations primordiales de l’Invisible qui se rend visible par les œuvres qu’il crée... »
JEAN-PIERRE MAHE, Membre de l’Institut de France, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Membre étranger de l’Académie Nationale des Sciences de la République d’Arménie. Préface au catalogue Les tapis de Sir L. - Nœuds de laine et genèse du monde.

« Sir L. pourrait être le Dionysos du monde de l’art par sa manière d’encenser le corps des humains aux parfums des dieux... Fondateur du Nouveau Classicisme, auteur de textes critiques sur l’art contemporain, il pratique une figuration rigoureuse - c’est-à-dire exigeante au sens où l’entend Gérard Xuriguera dans ses écrits sur l’artiste - qui s’inscrit dans la continuité et le renouvellement d’un art qu’il veut symbolique et lisible par tous...Une cascade de couleurs, le tourbillon des fleurs, l’exaltation de la nature et de la vie inondent certains de ses personnages comme l’expression de leur âme. D’autres baignent dans une grande lumière, si intense que l’artiste laisse la feuille blanche, simplement traversée par des filaments de fleurs et de couleurs... »

ANDREA FRANCESCO NUTI - Art Line. Les Nouvelles d’Arménie Magazine

« ...Un dessinateur d’une sensibilité exacerbée, un coloriste aux nuances les plus fines, un peintre qui place avant tout l’émotion. Ainsi nous aide-t-il à prendre conscience du fond immémorial de certaines images, de l’origine « classique », comme il l’exprime lui-même, de notre appel à l’art. »

Raymond PERROT - Ancrages

“Ces fleurs et ces ciels tant de fois décrits et traversés par l’histoire de l’art qu’on eût pu croire usés par l’habitude, renaissent en de grandes étendues de lumière. Mais Sir L. ne raconte pas, il médite, il prolonge dans la peinture sa rêverie, sa dualité... Rien ne vient rompre l’enchantement de cet art tissé dans la matière et la clarté. Cela nous vaut des œuvres jubilatoires qui apprivoisent la musique de chambre de l’âme."

JEAN-MARIE TASSET, Le Figaro, préface au catalogue Ciels et Fleurs en Berry

« Un classicisme revisité. Une œuvre qui veut parler avec noblesse au sentiment et à la sensibilité du spectateur. »

GERARD XURIGUERA - Demeures et Châteaux

« Cette figuration, au nom d’une recherche fonctionnelle, rejette, comme le dit Sir L., « le flou, le chaotique, le spontané, les afféteries, l’esbroufe, les codages hermétiques, la gadgétomanie, la vague notion d’avant-garde, les provocations d’opérette déguisées en pseudo-libérations qui ne sont qu’impostures intellectuelles et cuisterie plasticienne » Cela, au profit d’un art de peindre « juste et vrai » qui se ressource dans le passé et mise sur une haute technicité soudée à de solides connaissances... Sir L., fidèle aux grands mythes du monde occidental, entend faire passer dans sa peinture un sentiment populaire et un « art ingénu » selon Baudelaire, ... qui lui paraissent seuls capables de rapprocher l’artiste du grand public. Et dans ce but, il veut prendre exemple sur les primitifs, et il ajoute « les classiques, au sens large du terme, qui sont nos maîtres parce qu’ils sont naïfs et savants, comme le rappelle Pissaro ».« Un classicisme revisité. Une œuvre qui veut parler avec noblesse au sentiment et à la sensibilité du spectateur. »

GERARD XURIGUERA - Les Figurations de 1960 à nos jours. Editions Mayer

Voir aussi : Extraits de la presse internationale